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1819. (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique

Puis, il est marié, Mallarmé, il a une fille. […] Elle publia la plupart des poèmes en prose de Mikhaël, le fameux Traité du verbe de René Ghil, « la Fille aux mains coupées » de Quillard, le « Massacre des Innocents » de Maeterlinck, des vers de Van Lerberghe.

1820. (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire

Il appelle, lorsqu’elle reprend Ponsard, l’administration de l’Odéon « prêtresse d’une crypte froide25 », Ô la berceuse, avec ta fille et l’innocence De vos pieds froids, dit-il dans le Don du Poème ; — et là n’éprouve-t-on pas le froid, plus douloureux à la main de ce nerveux qui touche les pieds nus de la fillette qu’à l’enfant elle-même, souriante et qui ne le sent pas ? […] L’idée poétique sort de la succession brusque entre les analogies, des saules d’arabesques dont aucune, si lointaine, si nouvelle, si fille apparente du hasard, ne fausse ni ne transgresse la logique faite de la totalité même, « l’omniprésente ligne espacée de tout point à tout autre » et telle que la comprend sous le visage humain la pensée de l’Harmonie.

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