Bertrand : il parcourut la ligne des grand’gardes ; l’horizon, vers la forêt de Soignes, « apparaissait comme un incendie. » C’étaient les Anglais qui se séchaient, à leurs feux de bivouac, car le bois ne leur manquait pas. […] Napoléon, qui n’avait désespéré à aucun moment, voyant, tout s’écrouler à la fois, tout manquer sous lui, son armée en débris et son Empire, reculait à pas lents sous une pluie de feu ; il semblait décidé à ne pas survivre, vouloir mourir avec ses grenadiers.
Ce qui l’a distingué de bonne heure, ç’a été le talent de généraliser et de peindre les idées critiques ; il y met dans l’expression du feu, de la lumière, et une verve d’élégante abondance. […] Si l’artiste a mal vécu, s’il a vécu au hasard, au seul gré de son caprice et de son plaisir, qu’arrive-t-il le plus souvent lorsqu’il a dépensé ce premier feu, cette première part toute gratuite de la nature ?