Molière, comme Shakspeare, le sait ; comme ce grand devancier, il se meut, on peut le dire, dans une sphère plus librement étendue, et par cela supérieure, se gouvernant lui-même, dominant son feu, ardent à l’œuvre, mais lucide dans son ardeur.
il fallait bien que la pâte indocile du langage fondît sous le feu de sa passion, pour que, malléable, elle prenne la face farouche de ses hantises.