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1033. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier après les funérailles »

Comme un enchantement d’espérance et de joie, Il vient avec sa cour et ses chœurs gracieux, Où, sous des réseaux d’or et des voiles de soie, S’enchaînent des Esprits inconnus dans les cieux ; Soit que, dans un soleil où le jour n’a point d’ombre, Il me promène errant sur un firmament bleu, Soit qu’il marche, suivi de Sylphides sans nombre Qui jettent dans la nuit leurs aigrettes de feu : L’une tombe en riant et danse dans la plaine, Et l’autre dans l’azur parcourt un blanc sillon ; L’une au zéphyr du soir emprunte son haleine, A l’astre du berger l’autre vole un rayon.

1034. (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — II »

Aux gens timorés dont le goût crierait au scandale, il n’est qu’une réponse à faire : « Honnêtes gens, restez au coin du feu, et n’allez point au sabbat. » Je n’en dirai pas autant de la ballade du Géant.

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