Peyrat que d’abord je ne suis pas normand, et que sa demi-épigramme porte à faux. […] Cousin n’aimait ni le luxe, ni la bonne chère, ni les femmes (malgré ses faux airs), ni beaucoup d’autres choses encore : on peut l’en louer si l’on veut ; mais il aimait la domination, la prépondérance, et il n’était pas bon de le croiser ni de le côtoyer dans sa ligne à certains moments. […] Il recommence chaque matin d’être grand homme, mais son génie fait fausse couche en dormant. […] De là tant de fausses sciences, de toiles d’araignée : métaphysique, rhétorique, érudition vaine, etc. […] Je regrette d’être obligé de revenir à la charge sur de Vigny, mais les faux éloges qu’on lui a donnés à propos d’une publication posthume ne sauraient passer sans mot dire et sans qu’on fasse des réserves au nom de la vérité.
La nouvelle de la victoire de Fleurus par Jourdan (26 juin 1793) le comble de joie, et il en consigne l’expression dans son Journal en homme qui, à cette date déjà bien sanglante, était pour la Révolution tout entière, sans marquer ses réserves : De même qu’on a fait apporter aux prêtres leurs lettres de prêtrise, et aux nobles leurs lettres de noblesse, de même nous ne devrons accorder la paix à nos ennemis qu’autant que tous les rois faux auront apporté leurs lettres de royauté. […] Rien n’est plus éloigné de la racine que cet usage abusif du signe représentatif de la propriété : aussi je le trouve bien plus faux que la propriété même. […] De telles expressions, si on les isolait, donneraient de Saint-Martin une idée fausse, et calomnieraient son cœur.