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1120. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451

D’une bonne et ancienne famille originaire du comté de Kent, ayant un grand-père et un père tories, il naquit à Putney dans le Surrey, le 27 avril 1737. Il a tout d’abord un retour de plaisir sur la bonté de la nature qui, ayant pu aussi bien le faire naître esclave, sauvage ou paysan, a placé son berceau dans un pays libre et civilisé, à une époque de science et de philosophie, au sein d’une famille d’un rang honorable et convenablement partagée des dons de la fortune.

1121. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Bourdaloue. — I. » pp. 262-280

Louis Bourdaloue naquit à Bourges le 28 (et non le 20) du mois d’août 1632, d’une bonne famille d’avocats, d’échevins, de lieutenants au bailliage, de conseillers au présidial, en un mot, de cette bourgeoisie déjà anoblie, et qui n’avait qu’à faire un pas pour pénétrer plus ou moins dans la noblesse. […] Dévoré de désir de se consacrer à Dieu et contrarié sans doute par les desseins de sa famille qui le voulait engager dans l’état paternel, il se déroba par la fuite, vint à Paris sans l’aveu de ses parents, et se jeta dans le noviciat des Jésuites.

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