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1614. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

De Visé, dans son antipathie d’alors pour Molière, donne de cet empressement une explication embarrassée qui n’est que l’aveu d’un détracteur confondu : « Après le succès de ces deux pièces, dit-il, son théâtre commença à se trouver continuellement rempli de gens de qualité, non pas tant pour le divertissement qu’ils y prenaient, que parce que, le monde ayant pris l’habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compagnie, et qui aimaient à se voir, y trouvaient amplement de quoi se contenter : ainsi l’on y venait par coutume, et sans dessein d’écouter la comédie, et sans savoir ce qu’on y jouait. » On doit se demander comment une troupe, sur les représentations de laquelle la prose ni les vers des gazettes ne disaient jamais rien, parvenait à faire connaître son existence, sa présence à Paris au public de la capitale : par ses seules affiches, jusqu’à ce que ses succès eussent mis à son service les voix de la renommée. […] Sa vigilante bienfaisance assura l’existence de plus d’un infortuné, et c’est à un de ces actes de sa générosité que l’art dramatique doit un homme qui, sans ses secours et sans ses leçons, n’eût probablement jamais été à même de faire valoir les dons heureux que la nature lui avait prodigués.

1615. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre III. La critique et l’histoire. Macaulay. »

Nares to demand from us so large a portion of so short an existence.

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