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896. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « De la retraite de MM. Villemain et Cousin. » pp. 146-164

Guizot a trop vécu dans d’autres pays que celui-là : mais Corneille, mais Shakespeare, c’est encore l’histoire, et il est bon d’écouter un esprit aussi éminent et aussi ferme que M.  […] Vous paraissez vous plaindre que l’esprit ait le dessous en ce moment. […] Il y a eu abus de l’esprit. […] On a dû mettre l’esprit aux arrêts. […] Il y a convenance et obligation à tout régime qui s’affermit dans notre France, et qui la rend calme et prospère, de susciter bientôt sa propre génération d’esprits et de talents.

897. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IX : M. Jouffroy écrivain »

Cependant, dès le premier jour, tout esprit attentif fléchissait sous son esprit. […] Son esprit, quoique profond, perçant et sensé, n’était point complet. […] — Ces fautes découvrent une dernière habitude de son esprit, et achèvent son portrait. […] C’est un esprit touffu, que ses ramifications trop nombreuses ont empêché de pousser assez droit et assez haut. […] Jouffroy, je dirai que cette différence entre les esprits d’un siècle est comme la différence des arbres dans une forêt.

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