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883. (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6

Weill qu’un esprit très ordinaire et qu’un fort médiocre écrivain. […] Weill est véritablement réjouissant, c’est lorsqu’il veut faire semblant d’avoir de l’esprit. […] Les Esprits malades ! […] Nous cédons à l’élan primesautier de l’esprit, à la promptitude du cœur. […] … A-t-elle de l’esprit ?

884. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mélanges de critique religieuse, par M. Edmond Scherer » pp. 53-66

En ce sens, il est vrai de dire que de Maistre, le plus catholique des esprits, paraît le moins chrétien des cœurs. […] D’un côté, on s’étonne qu’un si grand et, à certains égards, un si puissant esprit ait pu se faire autant d’illusion sur la valeur de ses idées ; on rougit pour l’auteur de la faiblesse, nous dirions presque de la puérilité de son argumentation. […] Il porte dans son esprit je ne sais quelle vision apocalyptique qu’il promène devant lui et qu’il projette dans les différentes sphères d’idées et de passions qu’il traverse. […] Tous les défauts, au reste, de l’esprit et de l’œuvre de Lamennais sont dénoncés et marqués avec précision par M. Scherer ; il ne tâtonne pas, il n’hésite pas ; c’est un esprit assis et ferme qui a en soi de quoi prendre l’exacte mesure de tout autre esprit, c’est un pair qui rend son verdict sur ses pairs, un vrai juge.

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