Il n’en est pas des vérités comme des illusions : celles-ci sont inépuisables, et le cercle des premières est borné ; la poésie est toujours nouvelle, parce que l’erreur ne vieillit jamais, et c’est ce qui fait sa grâce aux yeux des hommes.
Paul Margueritte commet aussi l’erreur la plus périlleuse des novateurs de ce temps-ci : l’erreur matérialiste. […] Et, pour y aller, il partait du romantisme, de son erreur superbe. […] Léopold Baillard, illuminé d’erreur, gravit un calvaire de triomphe. […] La raison ne découvre pas la vérité : elle découvre l’erreur. […] Une orgueilleuse et belle erreur.