Avec du tact, on peut tout dire, mais c’est une grave erreur de croire que ce qui est à sa place dans un cercle restreint d’artistes peut être transporté devant le grand public, qui ne comprend pas les nuances de nos opinions, ni le sérieux qui est au fond de nos sarcasmes.
Cette pauvre statue tombe en avant de plus d’une brasse, ce qui est la plus grande et la plus affreuse erreur que puissent commettre les artistes à la douzaine que nous connaissons ; on trouve que les bras pendent si disgracieusement, que l’on est tenté de croire que tu n’as jamais vu de gens nus et vivants ; que la jambe droite d’Hercule et celle de Cacus n’ont pas même un mollet à elles deux ; on dit encore qu’un des pieds d’Hercule est en terre et que l’autre semble posé sur du feu… » Et il poursuit ainsi, raillant, outrageant, vociférant à perdre haleine.