Alors toutes les femmes étaient belles, charmantes, désirables : la France entière avait les yeux et le tempérament de Chérubin : elle adorait Rosine, elle aurait aimé Marceline. « Pourquoi non ? […] Le second acte est tout entier dans la métamorphose du laideron touché par l’amour. […] Musc et ail, concetti et lazzi, drogues et dragées, épices et fadeurs, une casserole de parfums, une sauce aux mille fleurs… Maintenant, toute part faite à la critique, et nous l’aurions voulue moins entière, il serait injuste de ne pas reconnaître, dans la comédie de M. […] Le comte lègue quatre-vingt mille florins à Spiegel, une bague à Frédérique, au baron et à la margrave quelques misérables milliers de florins de rente, et sa fortune entière, — quatre cent mille florins de revenu !
Je viens de relire presque tout entier (de relire, il est vrai, et non pas de chanter) le recueil de Béranger, et j’ai acquis la conviction que, chez lui, l’idée première, la conception de la pièce, est presque toujours charmante et poétique, mais que l’exécution, par suite des difficultés du rythme et du refrain, par suite aussi de quelques habitudes littéraires qui tiennent à sa date ou à sa manière, laisse souvent à désirer. […] Telle est ma conviction, que je viens de me confirmer à moi-même par une entière lecture, et j’ose la dire parce que je crois que le moment est venu de dire, au moins en littérature, tout ce qu’on croit vrai. […] si j’avais l’honneur, pour mon compte, d’être non pas un membre, mais la majorité entière de l’Académie un seul moment, oh ! […] Il croit avoir des principes, il n’a que des indications fugitives, des complaisances ou des répugnances de société, et il s’y abandonne tout entier.