Ce double hommage était bien dû au duc de Nivernais, qui, membre de l’Académie française depuis 1743, avait fait partie durant cinquante ans de l’illustre compagnie, en était devenu le doyen, l’avait présidée plus souvent qu’aucun autre dans des occasions brillantes, en avait vu la ruine, et était mort avant l’entière réparation.
Alphonse céda à leurs sollicitations ; il prit Torquato à son service personnel, il lui accorda une pension de seize couronnes d’or par mois, et il le dispensa de toute fonction et de toute assiduité pour le laisser tout entier à la poésie, seul service digne de son génie.