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46. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

Cependant, quelquefois j’entendais distinctement les cris de tous les trois retentir au même moment ; alors, l’idée me vint qu’ils sortaient originairement du même nid. […] Partout où ces sortes de rochers existent, j’ai vu ou entendu de ces oiseaux durant la saison des œufs. […] Qui donc aurait pu entendre un pareil récit sans émotion ? […] Un cri de guerre se fait entendre. […] Rien n’est plus vif et plus joyeux ; du haut des vieux troncs et des arbres tombant de décrépitude, la voix du pivert se fait entendre, et tous ses camarades lui répondent.

47. (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »

A l’entendre ainsi, les principaux ennemis de la lecture sont l’amour-propre, la timidité, la passion et l’esprit de critique. […] Octave Feuillet ; pour le même motif et par contre, l’amour-propre de bien des lecteurs regimbe contre Octave Feuillet et dit en grondant : « Cet auteur se donne bien du mal pour me faire entendre qu’il a plus de délicatesse que moi. […] Son plus grand ennemi encore, c’est l’esprit critique, entendu dans un certain sens du mot, et je prie qu’on attende, pour bien entendre ce que je veux dire par là. […] Voilà au moins quelques éléments de cet esprit critique dont parle La Bruyère et entendu comme il l’entend. […] Le « plaisir de la critique », dans le sens où l’entend La Bruyère, est juste aussi funeste à la lecture que l’esprit critique dans le sens moderne du mot lui est utile.

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