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1203. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre II. Quelques traditions sur Pindare. »

Dans cette petite maison, dont Pausanias marque la place sur le bord de la fontaine Dircé, et d’où le poëte entendait, la nuit, les prières chantées tout auprès dans le temple de Cybèle, Pindare passa des jours paisibles et purs, comme l’affirme plus d’un témoignage exprimé dans ses vers. […] La vieille femme, une fois éveillée, écrivit tout ce qu’elle avait entendu en songe ; et il fut dit que, dans cet hymne posthume, le poëte, parmi différents surnoms donnés à Pluton, l’avait appelé le conducteur aux rênes d’or , par une allusion manifeste à l’enlèvement de Proserpine.

1204. (1885) Les étapes d’un naturaliste : impressions et critiques pp. -302

J’ai parlé au monde, et de manière que tous m’entendent. […] L’aveu, Adrienne l’entend tout aussi bien que Francis. […] Il n’y entend rien : sait-il bien si je l’aime — seulement ! […] oui, pour entendre ses plaintes et son radotage, mais comme une tendre mère, personne ne l’aimera plus. […] — Je ne vois que toi dans la nature entière, — Veranet, plus que toi, je n’entends et je n’aime que toi !

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