Armand Hayem — le mystique de la science à naître, car s’il n’en était pas le mystique il en serait peut-être le négateur, — fait planer sur tout l’ensemble de son livre l’infini de la même espérance.
Quel artiste, en effet, ayant le respect de son art et de lui-même, quand il s’agit de l’ensemble de ses travaux, ne pratique pas sur ce qu’il écrivit, à des époques distantes et dans des inspirations différentes, la retouche suprême qui affermit et qui achève, et après laquelle il n’y a plus pour l’homme que le désespoir de l’idéal ?