C’est un analyste qui examine l’organe et qui dit : « Étant donné l’ensemble, il est tout naturel, il est nécessaire que la partie ait ce vice ; l’animal en pourra crever, mais nous aurons compris la nécessité de sa fâcheuse aventure. » Taine n’est pas parfait, mais il a une intelligence indépendante ; ses enfants tiennent directement de son tempérament et non point d’une politique adoptée pour obtenir soit la popularité, soit les faveurs du pouvoir.
Ils trouvent les maisons fermées, les communications suspendues, les malades abandonnés, les mères saisies de terreur et pleurant sur leurs enfants. […] Dans tous les hauts lieux, on rendit culte et hommage à Charles et à Jacques, à Bélial et à Moloch ; et l’Angleterre apaisa ces obscènes et cruelles idoles avec le sang des meilleurs et des plus braves de ses enfants. […] Il est faible jusqu’à s’abandonner lorsqu’il faut une résistance virile ; mais sa souplesse et son tact excitent chez les enfants des climats plus rudes une admiration qui n’est pas exempte de dédain. […] On a vu des spectacles plus éblouissants pour l’œil, plus resplendissants de pierreries et de drap d’or, plus attrayants pour des hommes enfants ; mais peut-être il n’y en eut jamais de mieux calculé pour frapper un esprit réfléchi et une imagination cultivée. […] Des femmes furent égorgées ; un enfant de douze ans, qui demandait la vie à genoux, tué ; ceux qui s’étaient enfuis demi-nus, les femmes, les enfants, périrent de froid et de faim dans la neige.