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983. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63

L’empire pour lui était un devoir plus qu’un orgueil. […] Cette justice ne périt jamais dans l’éclipse des lois et dans la ruine des empires ; seulement elle n’a pas de tribunal où elle puisse citer légalement ses accusés ; elle est la justice qui n’a ni juges institués ni lois écrites, mais qui prononce ses arrêts dans la conscience, et dont le code est l’équité.

984. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128

Cela lui suffisait, il était resté gai comme l’insouciance, pourvu que la conscience fût en repos, et qu’il contemplât comme le philosophe Vico les grandes et les petites oscillations de ce pendule alternatif des révolutions des empires, mouvement toujours, progrès quelquefois, vicissitude éternelle qui va du bien au mieux, du mieux au mal, du mal au pire, de la vie à la mort, de la vieillesse des sociétés à la mort des peuples, et qui se confie à Dieu du sort des nations ; il était content. […] XIII « D’ailleurs, quelles que soient les théories d’égalité abstraite entre les villes d’un empire, ces théories cèdent malheureusement la place au fait dans des circonstances d’exception ; et ce fait a son droit, car il a sa justice quand il a sa nécessité.

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