Ce tableau des lettres sous le second empire, j’ai montré, dans-le précédent article, de quel pinceau MM. de Sacy, Féval et leurs collaborateurs l’avaient exécuté, et n’ai point caché mon sentiment sur leur manière critique ; — quant au pourquoi de la situation littéraire, ils l’ont complètement négligé, vous le savez, ou, plutôt, esquivé.
Journal hebdomadaire, et seule représentative de quelque remuement littéraire impatient de quelque chose, cette publication reprenait le titre d’une « Rive Gauche » morte depuis longtemps, littéraire également mais d’intention politique, Républicaine, où entre autres, s’étaient produits Flourens, Vallès, Léon Cladel, Delescluze, Edgar Quinet, Paul Meurice, Louis-Xavier de Ricard, luttant contre l’Empire… « La Nouvelle Rive » datait de Novembre 1882, littéraire à la recherche évidemment « d’une chose inconnue », telle l’Hérodiade de Mallarmé que l’on ignorait, littéraire et, au surplus, désinvolte à la manière Quartier-Latin.