Il y a surtout deux ou trois pièces où le poète regrette de ne pouvoir voyager, empêché qu’il est par l’étude et la famille. […] Le critique, même approuvé du public, qu’empêche-t-il ? […] Je ne conçois pas, pour mon compte, un style sans un emploi à sa hauteur ; je ne conçois pas une langue originale qui ne hisse que tracasser des académiciens et empêcher des vaudevillistes de se croire des immortels. […] De ce mélange d’incertitudes et de précautions sages, il résulte une certaine tolérance qui fait des succès, seulement parce qu’elle s’abstient de les empêcher. […] » C’est le devoir de la critique d’empêcher l’art dans le métier ; et, quand ce devoir se complique de celui de conserver à un père l’enfant de ses espérances et de sa vieillesse, la faute est double d’y avoir manqué.
Une vraie douleur doit l’étreindre à la pensée de tous ceux qu’elle ignorera nécessairement, en particulier de ces pauvres sots, qui ont peut-être du génie, et que leur fierté empêchera toujours de mendier la ligne encourageante dont leur début aurait tant besoin ! […] Ils peuvent même, bien que ce phénomène soit rare, avoir des aperçus féconds, des visions créatrices, embryons de projets et d’idées que la paresse, un idéal trop haut et trop inaccessible ou je ne sais quelle inhabileté de main-d’œuvre les empêche d’exécuter. […] pour toute ton envie, Tu ne peux empêcher que ton jour n’ait sa nuit. […] Ce qui n’empêche pas qu’ils n’admirent nullement la prose de Chateaubriand et encore moins celle de Gautier. […] Cette dernière condition n’est point le souci frivole d’un joueur de flûte ; c’est un des articles de la grande règle qui veut que nous fassions de prime abord entendre et voir les choses : donc, guerre impitoyable à tout ce qui empêche ou accroche l’esprit !