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624. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XV. M. Dargaud » pp. 323-339

Pour l’avoir tirée mieux que de la mort, mais de l’incertitude de l’Histoire : pour avoir débrouillé cette mystérieuse quenouille de fée, à laquelle il y a du sang, et que cette reine d’Écosse semble porter à sa ceinture, ce qu’il a fallu de soins, d’études, de recherches, de voyages, d’efforts et de fatigues à M.  […] Il nous a donné depuis sa Marie Stuart un livre bien plus considérable, et qui lui a coûté encore plus d’efforts et de travail que le règne isolé de la reine d’Écosse.

625. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Madame Paul de Molènes »

Une femme seule — mais spéciale, mais organisée tout exprès, — pouvait avoir cette étonnante souplesse qui permet d’aller aussi loin qu’on veut dans les choses… dangereusement vives, et, tout à coup, de s’arrêter net, cambrée sans effort et délicieuse d’équilibre, — comme une danseuse sur un vase étrusque, — à l’extrémité de ce toit ! […] Et, de fait, cette fille du dévouement et du désintéressement sans effort est d’un pédantisme de vertu si raide qu’on est tenté de se demander comment madame de Molènes, cette gracieuse qui doit se moquer de tous les pédantismes, ne s’est pas moquée de celui-là avec la finesse habituelle de son ironie.

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