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2193. (1907) Propos de théâtre. Quatrième série

Mais là où se voit vraiment le déploiement d’une force qui se sent comme telle, qui a conscience d’étre une énergie parce qu’elle se dresse dans un élan et dans un effort, c’est en ces œuvres qui sont des actes et qui sont des assauts, et qui réussissent à être des victoires. […] C’est en voyant la délicatesse de ces sentiments et en la voyant pleurer et en se sentant aimé, lui aussi, et d’une autre façon que son fils, mais tendrement encore, ce qui est toujours une consolation, qu’il s’attendrira et aussi qu’il fera cet effort de purifier son amour de ce qu’il a de relativement grossier et de le transformer en une amitié purement paternelle ; et au travers de ses propres larmes, content de lui, du reste, et avec un petit grain de cornélianisme dans la pensée, il verra son petit-fils au bout de l’année prochaine et il appellera son fils et il criera un peu trop fort — vous saisissez la nuance ? […] Le petit jeune peintre, timide, sauvage, ingénu et hardi et volontaire et cependant respectueux, encore que familier, à l’égard de son père, d’un respect où l’on sent plus encore la vénération pour le grand artiste que le respect proprement filial… oui, tout cela y était, très net, et admirablement concilié et fondu et sans effort apparent et avec aisance.

2194. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »

Le prince et toute la cour firent mille efforts pour les ajuster ; mais cela ne s’étant pu faire, on leur permit de vider leur différend par les armes.

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