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804. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Édouard Gourdon et Antoine Gandon » pp. 79-94

La première place sera toujours pour les œuvres étendues et fortement combinées, pour ces romans où l’esprit bourgeois voit des longueurs, comme il en voit dans Clarisse et dans les deux premiers volumes de tout roman de Walter Scott, mais où le connaisseur sait voir, lui, des secrets d’effet merveilleux. […] Gandon a beau faire et chercher des effets d’écrivain, Jean Gigon n’est pas gai, il n’est pas léger, il n’est pas spirituel.

805. (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281

Il ne faut pas en abuser. — L’extrême méfiance, en ces matières, a des effets presque aussi fâcheux que l’extrême crédulité. […] A cet effet, elles prennent des notes dans des cahiers, dont chaque page a été munie, à l’avance, d’une rubrique. […] 1° Le fait affirmé va-t-il évidemment à l’encontre de l’effet que l’auteur voulait produire ? […] Il répugne d’admettre que de grands effets puissent avoir de petites causes, que le nez de Cléopâtre ait pu agir sur l’Empire romain. […] Quand certain fait se produit, un autre se produit aussi, ou parce que le premier est la cause du second, ou parce qu’il en est l’effet, ou parce que tous deux sont les effets d’une même cause.

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