Nous avons le droit d’attendre encore davantage de l’historien de Valmy. […] C’était, une fois de plus, la bataille de la conscience et de l’intérêt, de la force et du droit. […] D’autres furent versés dans les droits réunis. […] De quel droit avez-vous arraché à tous ces braves des armes qu’ils portaient avec honneur ? De quel droit avez-vous paralysé leur courage et leur fidélité ?

Violer tous les droits d’une nation pour les rétablir, est à la fois l’inconséquence la plus étrange et l’action la plus injuste. […] » L’amphithéâtre glorieux encadrant le pays de Vaud, le miroir du Léman, dans un coin la Savoie rabaissée au pied du Mont-Blanc sublime ; cet ensemble solennel que la plume, quand l’œil n’a pas vu, n’a pas le droit de décrire ; la vapeur et les rayons du matin s’y jouant et luttant en mille manières, voilà ce qui l’assaillit d’abord et le stupéfia. […] Jouffroy, où le pâtre intervient souvent, datent de cette rencontre ; c’est ce qui lui a fait dire dans son émouvant discours sur la Destinée humaine : « Le pâtre rêve comme nous à cette infinie création dont il n’est qu’un fragment ; il se sent comme nous perdu dans cette chaîne d’êtres dont les extrémités lui échappent ; entre lui et les animaux qu’il garde, il lui arrive aussi de chercher le rapport ; il lui arrive de se demander si, de même qu’il est supérieur à eux, il n’y aurait pas d’autres êtres supérieurs à lui…, et de son propre droit, de l’autorité de son intelligence qu’on qualifie d’infirme et de bornée, il a l’audace de poser au Créateur cette haute et mélancolique question : Pourquoi m’as-tu fait ? […] de Rémusat, Duchâtel et Duvergier de Hauranne ont quelque droit aujourd’hui de s’étonner. […] Outre les travaux et écrits ultérieurs qu’on a droit d’espérer de M.