Quand il y avait un autre droit, la propriété pouvait avoir droit. Mais aujourd’hui qu’elle veut être le seul droit, elle n’a pas droit, et il n’y a pas de droit. […] c’est-à-dire comment le droit de l’un peut-il s’accorder avec le droit des autres ? […] De quel droit arrêter l’anarchie ? […] Tu n’as ni Dieu, ni droit, ni loi.
Pour eux, la révolution — ils le disent assez haut — n’est rien autre chose que la revendication d’anciens droits. […] pas au Moyen Âge comme les whigs l’ont entendu depuis, toutes ces choses n’étaient-elles pas, dans leur obscurité, favorables à la prétention éternelle des whigs : que toujours il y eut quelque part, on ne sait où, en Angleterre, à côté des droits de la couronne, d’autres droits qui limitaient les siens ? […] On a retourné contre lui l’insuccès de ses efforts à défendre un droit politique périssant dans l’exécration universelle de la religion qui semblait consacrer le mieux ce droit. On lui a fait un crime de stupidité de n’avoir pas accepté le droit nouveau, ce droit qui, pour lui, était né dans le sang de la tête coupée de son père, et c’était comme si on lui eût reproché d’être Stuart, catholique, lui-même ! Enfin, on n’a même pas songé qu’eût-il accepté le droit nouveau et abandonné sa prérogative, cela n’aurait pas suffi encore !