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816. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Quelques « billets du matin. » »

Le drame est beaucoup plus farouche que l’Orestie. […] On chantait des chœurs et des chansons, on récitait des fables et des poésies, on représentait des drames. […] Je me rappelle un drame qui avait pour titre le Sorcier du Village ou le Vol et le mensonge découverts. […] Un drame joliment touchant, ma cousine ; un drame que j’ai su par cœur et dont je puis encore vous citer le commencement : « Que je plains cette chère Caroline de Montfort ! […] Je crois plutôt qu’à force d’exprimer des sentiments violents, de mimer les drames sanguinaires de M. 

817. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90

Il nous conviait à venir entendre un drame de Shakspeare, traduit en vers français par lui et par Émile Deschamps : « 28 mars 1829. […] Dans une lettre écrite au lendemain de la première représentation de Chatterton, je lis ce jugement familier qui, sans y viser, touche assez à fond : « De Vigny a eu un vrai succès ; son drame de Chatterton est touchant, dramatique même, vers la fin ; mais, au lieu de peindre la nature humaine en plein, il a décrit une maladie littéraire, un vice littéraire, celui de tant de poëtes ambitieux, froissés et plus ou moins impuissants.

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