Le drame en un acte annoncé par l’affiche pose la question vieille mais éternelle de la femme fatale, de la Sapho de Daudet, la question des relations intellectuelles et des confidences possibles de frère à frère ; l’autre tragi-comédie incitait à parler du divorce, ou de la fidélité, ou de la jalousie, mais ces fantaisies physio-psychologiques, de trop fortes lectures récentes m’en avaient ôté le goût. […] Et alors, tout de même qu’on ne fait plus de tragédie, de drame, de comédie et de bouffonnerie, mais simplement des pièces, tout de même on ne prêche plus, on n’enseigne plus, on ne harangue plus, on ne plaide plus, mais simplement on parle. […] Ce n’est pas ce que nous concevons le mieux qui nous doit intéresser davantage, il ne faut pas chercher à nous reconnaître dans ces drames ; nous risquerions d’y reconnaître du même coup, en leur influence, le fils de Dumas père, quand ce ne serait pas le père de Dumas fils.
… Il est patient puisqu’il est éternel7. » Écoutez un drame étrange. […] L’histoire d’une famille peut exiger des siècles et des siècles pour que le drame moral y soit complet : patiens quia æternus.