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375. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »

(Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort Il est rare qu’en étudiant une œuvre, même celle d’un auteur dramatique ou d’un romancier, on puisse séparer nettement l’homme de l’écrivain et toucher à celui-ci sans effleurer au moins celui-là. […] Et presque toujours ce développement se fait sous la forme dramatique (dialogue ou discours), qui ajoute au comique en faisant vivre et parler l’absurde, en le supposant réalisé.

376. (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362

Mais il est vrai, en principe, que si la critique dramatique demeure puissante, parce qu’elle est financièrement indispensable aux directeurs de théâtres, et contente une foule d’intérêts matériels, dans le même sens que la publicité de bourse ou de négoce, — la critique littéraire se meurt parce qu’elle s’occupe de questions de pensée qui n’intéressent qu’une minorité, ou alors de livres à succès facile que la réclame payée lance sans avoir besoin de critique sérieuse. […] Ils tentent de maintenir leur fonction à la hauteur de l’essai, même dans les feuilletons morcelés que le journalisme jette pour un jour au public, même dans la hâte des comptes rendus dramatiques.

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