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1615. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

. — Ains qu’il eut fait un seul arpent du camp, — le cœur lui faut et il tombe en avant … » Et quel tableau que celui de ces deux hommes blessés à mort qui se dévouent l’un à l’autre jusqu’au dernier souffle, échangent de leurs mains tremblantes d’inutiles secours, et cela sans que l’auteur gâte par un mot maladroit la beauté de sa vision, sans qu’il paraisse, sans qu’il fasse semblant d’exister, Roland revient de pamoison, comprend que l’archevêque est mort et le poète ne dit que ceci : « Il a grand douleur. » Le réalisme de Roland est violent et charmant ( « énorme et délicat ») : « Le comte Roland voit l’archevêque à terre, — dehors son corps voit sortir les boyaux, — » dessus le front lui jaillit la cervelle, — sur sa poitrine, entre les deux aisselles, — il a croisé ses blanches mains, les belles. » De pareils tableaux, comparables en précision réaliste aux plus nettes peintures homériques, les vieux poèmes français en sont pleins.

1616. (1903) Le problème de l’avenir latin

Evidemment, c’est avec répugnance et douleur qu’il subira le traitement imposé.

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