Comme notre doctrine et notre culte ne diffèrent qu’en quelques points assez peu essentiels du culte schismatique-grec, nos bons auteurs peuvent être à l’usage de ses écoles. […] L’athéisme peut être la doctrine d’une petite école, mais jamais celle d’un grand nombre de citoyens, encore moins celle d’une nation un peu civilisée.
Nous ne sommes plus, il est vrai, gouvernés par les doctrines anciennes ; mais nous sommes toujours régis par les institutions primitives, en ce sens que ce sont elles qui ont tout fondé. […] Ancillon professent tous les deux la même doctrine, sous le rapport qu’ils voient l’un et l’autre la métaphysique tout entière déposée dans les langues ; sous le rapport qu’ils pensent l’un et l’autre que les termes qui expriment les notions primitives, les faits et les rapports primitifs, ont proprement occasionné et amené les recherches métaphysiques ; sous le rapport enfin que les philosophes qui sont partis de ces termes, c’est-à-dire les partisans de la philosophie expérimentale, comme M. de Bonald et M.