L’histoire sacrée est une suite des opérations divines & miraculeuses, par lesquelles il a plû à Dieu de conduire autrefois la nation juive, & d’exercer aujourd’hui notre foi. […] Ce qui répugne au cours ordinaire de la nature ne doit point être cru, à moins qu’il ne soit attesté par des hommes animés de l’esprit divin. […] Il est clair qu’ils n’admettoient pas plus une vertu divine dans la statue d’Auguste & de Claudius, que dans leurs médailles. […] ou qu’ils leur communiquoient une partie de l’esprit divin ? […] c’est ce don que l’on appelle génie ; c’est-là qu’on a reconnu quelque chose d’inspiré & de divin.
Sans moyens oratoires, c’est comme écrivain qu’il servit sa cause ; sa verve était intarissable, ses plaisanteries sanglantes, ses opinions extrêmes ; il se fît appeler le procureur général de la lanterne, surnomma Marat le divin, et Robespierre le sublime ; il dit avec orgueil qu’il a été plus que révolutionnaire, qu’il a été un brigand ; il ne le fut jamais.