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370. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »

On peut prendre idée de la forte acquisition et de la dépense intellectuelle de Gandar durant tout ce temps par ses discours et programmes imprimés, mais surtout dans ses lettres, qui nous initient à ses efforts et à cette suite, à cette simultanéité de riches et fécondes études. […] Ce livre d’ailleurs, comparé avec la thèse sur Ronsard, avec les études sur Homère et la Grèce contemporaine, sur Poussin, marque bien l’heureux progrès que les années de la maturité amenaient dans cette sérieuse, active et généreuse nature. » Les premières leçons et discours d’ouverture, imprimés aujourd’hui et qui comprennent ces six années de suppléance, depuis Pascal (janvier 1862) jusqu’à Diderot (décembre 1867), en passant par Bossuet, Fénelon, Montesquieu et Voltaire historien, constituent une suite de discours généraux sur la littérature française depuis le milieu du xviie  siècle jusqu’au dernier tiers du xviiie , chaque période importante se rattachant à l’un de ces grands noms et se rangeant à l’entour. […] Je trouve dans cette pensée le prix de mes efforts, et le jour n’est pas très éloigné peut-être où je souffrirai moins du sentiment de mon insuffisance et ressaisirai toute ma liberté d’esprit. » Le discours d’ouverture dont Fénelon était le sujet, et qui eut lieu le 12 décembre 1863, nous montre Gandar ayant rétrogradé sur ses habitudes d’improvisation à Caen ; il s’était décidé encore une fois à lire, pour cette leçon d’apparat. […] J’avais pris à temps le sage parti de faire deux parts dans mon sujet, et j’ai pu ainsi finir, sans trop de lassitude, un discours qui a reçu hier en Sorbonne un accueil très sympathique. […] Son rôle politique en ce moment s’est borné à ce simple discours. » Ce qui n’empêche pas que son discours, même avec ses conclusions modérées, ne renfermât des choses fort vives.

371. (1890) L’avenir de la science « XI »

Dans un remarquable discours prononcé au Congrès des philologues allemands à Bonn, en 1841, M.  […] Verhandlungen der Versammlungen deutscher Philologen und Schulmänner, Bonn, 1841  Voir un discours de M. 

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