J’admets donc que toutes les objections que l’on élève contre l’œuvre de Degas soient fondées en droit, et je l’admets d’autant plus volontiers que je ne sais que trop combien il est difficile sur le moment de trouver pour y répondre un argument sans réplique. […] Abandon, recherche du plaisir, ce ne sont plus eux que l’on trouve au départ, mais l’idée d’un certain devoir pressant envers soi-même, d’autant plus difficile à remplir pour une âme un peu haute qu’il assume le visage d’une complaisante facilité et que l’on sait qu’à l’accomplir on goûtera en effet une volupté. […] Mais aux yeux de Jacques Rivière, elle demeure toujours ce qu’elle est en effet : la plus difficile, parce que la plus fugitive, des vertus. […] Quel amour difficile ! […] » II connaîtrait bien mal Jacques Rivière celui qui de ce passage même arguerait pour mettre en doute la survie de cette « petite chose » : les petites choses, celles qui détiennent cet étrange pouvoir de « durer petitement », il n’est rien au contraire à quoi Rivière fût plus attaché ; c’étaient elles — et parce que petites — qui obtenaient de lui la fidélité plus « difficile » encore que l’amour.
Il est difficile à un artiste de résister à l’à-propos, et de renoncer à un grand succès. […] et il le lui donne dans des termes à la Franklin : Vous me demandez un conseil (septembre 1777) ; c’est difficile de loin.