/ 1605
1602. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Préface L’Écho de Paris publiait, sous ma signature, le 7 juin 1892, cet article. La vie littéraire, en ses duretés, a parfois d’aimables surprises, mais au bout de bien des années. Cet hiver, je recevais cette lettre du Japon : Yokohama (Hôpital général). Monsieur, Voulez-vous permettre à un jeune Français de vous exprimer tout le plaisir que lui a causé Outamaro, mieux placé que tout autre pour le comprendre puisque je suis au milieu des Japonais… J’avais quinze ans quand j’ai lu Sœur Philomène et j’ai voulu être interne, et je suis médecin… La Maison d’un Artiste m’a fait venir au Japon. En un mot, comme cette étoile qui guide le marin, ignorante elle-même des destins qu’elle mène, vous avez eu une influence dominatrice sur toute ma vie.

1603. (1895) Les mercredis d’un critique, 1894 pp. 3-382

Mais l’une n’exclut pas l’autre ; disons mieux : l’une ne saurait se passer de l’autre, parce que toutes deux ont besoin d’une règle. » L’auteur a écrit des chapitres d’une argumentation très serrée, avec exemples à l’appui, pour établir ce qu’il faut entendre par la liberté politique, ses conditions élémentaires, la liberté des électeurs, celle du parlement, pour définir la nécessité de l’indépendance des juges, de la liberté de la presse, de la liberté d’association ; il compare la différence de la liberté politique dans les États monarchiques avec celle des États républicains, étudie le mécanisme du socialisme et explique pourquoi les Français n’ont eu jusqu’à ce jour qu’une conception incomplète et une conception précaire de la liberté politique ; c’est à ce dernier chapitre que j’emprunte cette appréciation si juste de l’exagération que le peuple français s’est trop longtemps faite de sa supériorité sur les autres : « Nous avons eu peut-être, jusqu’à ces derniers temps, trop de confiance en nous-mêmes ou plutôt dans les grandes ressources et dans la vitalité de notre pays.

/ 1605