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1434. (1907) Propos de théâtre. Quatrième série

On sait que quand on reprend les pièces de Barrière, par exemple, encore qu’elles aient du mérite, il y a quelque différence. […] La bonne petite bourgeoise, affolée par la littérature romanesque, par « l’éducation sentimentale » et par le rêve de la haute vie, c’est Mme Bovary, c’est Gabrielle, et ce sera la Lionne pauvre, avec cette différence que Flaubert a tout mis dans Mme Bovary, l’éducation sentimentale, les lectures romantiques, le goût du luxe, la religiosité sans religion, la sensualité de la trentaine, que sais-je encore ; tandis que Augier, plus serré, plus resserré aussi par les limites de son genre, ne mettait dans Gabrielle que… que le principal, l’imagination féminine détraquée par la littérature, la poésie de romances et le goût du distingué, réservant pour ses Lionnes pauvres la soif du luxe et l’appétit des huit-ressorts. Et aussi il y a cette différence que Madame Bovary est une œuvre miraculeuse ; et si Gabrielle était une pièce manquée, elle ne compterait pas, malgré ce qu’elle apporte de nouveau ; mais c’est une pièce très bien faite, très bien menée, très claire, éloquente par endroits, et elle compte, et elle est comme l’aïeule, un peu simplette encore, mais l’aïeule de tout le théâtre réaliste du xixe  siècle. […] Il y a une grande différence. […] Elle épouse. — C’est Un beau mariage, d’Emile Augier, qui commence, avec cette différence que c’est la jeune fille qui, sans doute, a eu tort d’épouser plus riche qu’elle, tandis que chez Augier c’était le jeune homme qui avait fait la bêtise d’épouser une fille plus riche que lui.

1435. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

Ghéon, tels sont les titres de ces livres dont je désire vous entretenir tour à tour : livres de vers, romans, méditations en prose lyrique, mais d’où se dégagent, cependant, malgré certaines différences de forme, d’analogues aspirations, ma foi, fort apparentes. […] Il y a de sensibles différences entre le livre de M. 

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