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722. (1892) L’anarchie littéraire pp. 5-32

Le Décadent disparut pour la seconde fois et les défections devinrent tellement nombreuses que les Symbolistes purent dire avec orgueil : « Il n’y a plus de Décadents. » Naturellement ce sont ceux de nos amis que je croyais les plus sincères et les plus sûrs qui partirent les premiers : Maurice du Plessys et Ernest Raynaud. […] Quoique Raynaud ait abandonné l’École décadente, il n’est point pour cela devenu mon ennemi ; c’est donc en toute impartialité que je peux parler de lui. […] Il avait prévu l’effondrement prochain du Symbolisme et caressait l’espoir de grouper autour de lui les modérés, de devenir leur chef. […] Désespérant de réussir, il lâcha le Symbolisme, comme il avait lâché l’École décadente, et devint avec du Plessys un des disciples de Moréas. […] Aujourd’hui l’hôpital est devenu l’idéal de la vie des poètes.

723. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Gœthe se prend à aimer cette jeune fille d’une amitié qui devient bientôt passion, et pour ne pas devenir témoin de son mariage, il quitte ses amis. […] Il lui a donc fallu renoncer à devenir tout à fait un Werther. […] L’assiduité qu’Ellénore demande lui devient une gêne. […] Il était devenu sceptique. […] dans ce cloître qu’elle a voulu, que devient cette abbesse invraisemblable ?

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