C’est l’amour irrésistible, qui tombe sur eux, l’amour antique de Pasiphaé ou de Myrrha, sorte de folie qui ressemble à un enchantement, et sous lequel toute volonté plie. « Perdu, je suis perdu, dit Giovani, ma destinée m’a condamné à mort65. — Plus je lutte, et plus j’aime ; et plus j’aime, — moins j’espère ; je vois ma ruine sûre. — J’ai vainement fatigué le ciel de prières, — épuisé la source de mes larmes continuelles, — desséché mes veines de jeûnes assidus.
Quelques-uns de ses grands morceaux lyriques comme la Pitié, le Pauvre, le Retour des Bergers, les Soldats, les Prêtres ou la Grande Plainte — qui semble inspirée de certaines prosopopées socialistes de Zola — toutes ces pièces sont destinées au plus grand retentissement.