S’il fallait sérieusement subir la destinée du malheureux mis en scène, les loges seraient désertes.
Lorsqu’il voit la Tamise se jeter dans la mer, il la compare « à la vie mortelle qui court à la rencontre de l’éternité. » Le front d’une montagne battue par les tempêtes lui rappelle « la commune destinée de tout ce qui est haut et grand. » Le cours du fleuve lui suggère des idées de réformation intérieure. « Ah ! […] Une fois que l’arbre est planté, il subsiste, maigrement sans doute, avec de longs intervalles de sécheresse presque complète et d’avortements presque constants, destiné pourtant à des renouvellements imparfaits, à des demi-floraisons passagères, parfois à des productions inférieures qui bourgeonnent dans ses plus bas rameaux.