La rosée abondante ou la pluie de la nuit dernière se dissipe bien vite aux rayons ardents d’un soleil qui se lève en plein orient et monte rapidement au zénith. […] « La hauteur totale de Saint-Pierre, depuis le pavé de l’église jusqu’au dernier ornement de la croix, est de quatre cent vingt-quatre pieds. […] Vous pâlissez de la seule pensée ; cependant la volonté triomphe de la terreur, il vous reste à gravir encore 75 pieds en dehors des murailles pour ramper autour du dernier petit globe, bouton de la grande coupole, et pour embrasser les bras de la croix de fer de 25 pieds qui couronne le tout. […] Une échelle de fer aux échelons tremblants sort du dernier sommet et vous porte au tronc de la croix, que vous embrassez convulsivement comme un brin de mousse embrasse une aiguille d’un chêne ; vos yeux se troublent, et vous ne voyez plus que le vide ondoyant à cinq cents pieds au-dessous de vous ! […] Aux derniers l’instinct, aux seconds la sensation, aux premiers la liberté méritoire.
« Aux ordinaires et mille visions (pour elles-mêmes à négliger) où l’Immortelle se dissémine, le logique et méditant poète les lignes saintes ravisse, desquelles il composera la vision seule digne : le réel et suggestif symbole d’où, palpitants pour le rêve, en son intégrité nue se lèvera l’Idée première et dernière ou vérité. […] Et c’est un symbole que le Vase brisé, si vous rayez les deux dernières strophes. […] —Les Fêtes galantes, ce sont de petits vers précieux que l’ingénu rimeur croit être dans le goût du siècle dernier. […] Je préfère de beaucoup ces dernières. […] « Les roses de septembre » marquent sans doute le commencement du dernier amour du poète Relisez maintenant, et dites si toute la pièce n’est pas admirable !