/ 1943
382. (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312

Personne n’a jamais eu au même degré que lui, le sens de l’histoire. […] Personne n’a jamais joui du séjour à l’École normale au même degré que Taine. […] Dans sa Philosophie de l’art il mêlait un élément moral à l’appréciation esthétique en tenant compte du degré de bienfaisance de l’œuvre d’art, tandis qu’auparavant, dans la morale même, il ne tenait compte que du degré de perfection des types, du degré de généralité des actes. […] Il était admirablement doué pour les mathématiques et avait au plus haut degré le don du calcul mental. […] Cette lecture est instructive à un très haut degré, mais elle est antivivifiante ; elle dessèche, corrode, attriste.

383. (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257

Le jeu, en effet, est l’art dramatique à son premier degré. […] Ainsi, dans les objets extérieurs, l’utilité semble être un premier degré de beauté. […] Mais cette parfaite identité ne se montre pour ainsi dire qu’au plus haut degré de l’échelle. Aux degrés inférieurs l’émotion esthétique ne diffère plus autant des autres émotions. […] Il y manque encore la variété de rythme ; mais nous allons l’y introduire par degrés.

/ 1943