On dirait même que, plus tard, entièrement dominé par sa pensée philosophique, obéissant sans réserves à son désir de peindre les mœurs dans toute leur crudité, M. […] Busnach et Gastineau, et je les ai choisis entre beaucoup d’autres, parce qu’ils voulaient bien me désintéresser complètement et accepter toute la responsabilité, sans réclamer en rien ma collaboration. » Cette autorisation qu’il a accordée, les critiques la lui reprochent comme une concession indigne de lui, comme un sacrifice de ses principes fait au désir du succès ou de l’argent. […] Busnach alla le remercier ; le désir d’utiliser la situation du roman pour la scène l’avait déjà piqué ; et, plutôt comme interrogation que comme exclamation, il lança cette phrase : « Quel dommage que l’on ne puisse pas transporter cela au théâtre ! […] Ce priapisme morbide, qui n’est autre après tout que celui des romans de Marc de Montifaud, se retrouve chez lui, dans ce style qu’il a pris, absolument pris, aux frères de Goncourt, dans ces coulées de chair qu’il caresse avec des sensualités sadiques, dans ces flammes de désir brutal qu’il allume au fond des prunelles de tous ses personnages. […] Il faut être sérieusement artiste, pour sacrifier au désir d’être vraie, comme elle l’a fait, toute coquetterie.
D’ailleurs, une grande sûreté dans le commerce, une grande fidélité à ses amitiés, à ses opinions, le constant désir, le ferme propos d’être et de rester aimable jusque dans la ruine de la santé et au sein de la souffrance59, ces qualités sociales indiquaient en lui un fond de caractère plus solide que son esprit.