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1769. (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)

dans ses chansons si musicales, en dehors, bien entendu, des airs charmants qu’il y adaptait, rime faiblement : Ô ma charmante, Ô mon désir, Sachons cueillir L’heure charmante !

1770. (1939) Réflexions sur la critique (2e éd.) pp. 7-263

Il faut l’admirer d’avoir su ne pas rire quand la philosophie, la science, le désir de savoir, la curiosité du vrai, recevaient des coups de bâton sur les tréteaux. […] Presque dans la même page, il écrit, à trente lignes d’intervalles : « J’aimais pourtant la vie, mais la vie expansive, radieuse, rayonnante ; je l’aimais dans le galop furieux des coursiers, dans le mouvement des vagues qui courent vers le rivage ; je l’aimais dans le battement des belles poitrines nues, dans le tremblement des regards amoureux… dans le soleil couchant, qui dore les vitres et fait penser aux balcons de Babylone où les reines se tenaient accoudées en regardant l’Asie » ; et ensuite : « Je suis né avec le désir de mourir.

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