Dans l’enfance on nous prononçait des mots ; ces mots se fixaient dans notre mémoire et le sens dans notre entendement ou par une idée ou par une image, et cette idée ou image était accompagnée d’aversion, de haine, de plaisir, de terreur, de désir, d’indignation, de mépris.
En effet, le désir ardent de la connaissance est l’unique mobile qui attire et soutient l’investigateur dans ses efforts, et c’est précisément cette connaissance, qu’il saisit et qui fuit toujours devant lui, qui devient à la fois son seul tourment et son seul bonheur. […] Il cherche la vérité à cause du désir ardent qu’il a de la posséder, et il la possède déjà dans des limites qu’expriment les sciences elles-mêmes dans leur état actuel.