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1018. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174

On a vu aussi de fins ironistes, délicats écrivains, se jeter naguère dans la bataille des partis. […] La morale vraie est un art difficile et délicat, plein de nuances et semé de pièges.

1019. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »

Une page de Mozart avec ses contours fins et délicats, son dessin pur, élégant, sa large ordonnance, qui donne comme l’illusion de l’air et de la lumière, ressemble aussi peu que possible à une page de Wagner, où la rencontre des lignes, la singularité des profils, la disposition tourmentée, semblent plus faites pour traduire le chaos et la nuit. […] Toute la question se borne à savoir si « ces triples dissonances », qui choquaient si fort Berlioz, nous affectent désagréablement ou non ; or l’étude des œuvres de Wagner nous révèle tout au contraire que sa sensibilité était assez délicate pour offenser rarement la nôtre, et qu’en définitive il aura réussi à charmer notre oreille et non à la blesser.

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