Ces défauts abondent dans Hamlet. […] Roméo et Juliette est peut-être même, entre les grandes pièces de Shakspeare, celle où ce défaut abonde le plus. […] Il en est résulté aussi des lacunes et des défauts graves. […] En effet, c’est un défaut insupportable de chercher des épigrammes quand il faut peindre la sensibilité chez ses personnages ; il est ridicule de montrer ainsi l’auteur quand le héros seul doit paraître au naturel mais ce défaut puéril était bien plus commun du temps de Corneille que du nôtre. […] Ce seront encore là, pour quelques-uns, des défauts romantiques.
Ce n’est pas un poète sans défauts ; et les siens, nous les connaissons et nous les lui dirons : c’est le prosaïsme et l’enfantillage, les deux écueils naturels du genre de composition qu’il a adopté.