Après avoir remarqué, dans sa description de Tanagre, que les habitants de cette ville ont su le mieux, parmi les Grecs, régler ce qui concerne le culte divin, toujours attentifs à placer les temples à part, dans un lieu pur, loin de l’habitation des hommes, il ajoute, apparemment par cette liaison d’idées naturelle entre le culte et la poésie : « Le tombeau de Corinne28, qui seule, à Tanagre, a fait des hymnes, est placé dans le lieu le plus découvert de la ville.

L’analyse continue son travail et découvre que cette femme, en raison même de sa faiblesse, est un être de contradiction, d’ondoiement et de ruse. […] Que découvrez-vous dans ses romans sous le philosophe perspicace, sous le magicien évocateur, sous le poète ivre de fantaisie ? […] Se découvrir un style, c’est tout simplement avoir le courage de noter les mouvements de son moi. […] Nul n’a mieux saisi et rendu plus perceptible la minute même où ce contraste se découvre. […] Le vœu que je découvre en moi est d’un ami, avec qui m’isoler et me plaindre… Le soir, tous soirs, sans appareil, j’irais à lui.