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922. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »

Elle se met à conter des histoires, comme une aimable grand’mère qu’elle est : elle traite le public comme son enfant ; elle lui offre Jean de la Roche (1860), le Marquis de Villemer (1861), des idylles bourgeoises ou aristocratiques, de beaux récits d’amour sans brutalité, encadrés dans des paysages qu’elle va étudier sur place, d’après nature, prenant plaisir à sortir de son Berry et à caractériser d’autres provinces. Parfois elle s’enfonce dans le passé, et elle nous conte avec bonheur, un peu verbeusement, son rêve d’un xviie  siècle précieux, galant, et généreux, un rêve formé d’après l’Astrée : ce sont les Beaux Messieurs de Bois-Doré (1858).

923. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

La poésie d’oc, coupée et renversée après le tumulte du xiiie  siècle, est demeurée, jusqu’au xxe  siècle, en sommeil… Et durant tout ce temps, le Midi, qui n’a pas chanté dans sa langue, a mal chanté dans celle d’outre-Loire, ou, du moins, n’y est pas parvenu à la pointe extrême de musique. » Voilà formulée déjà, semble-t-il, avec grande précision, la question (et sa réponse) posée aujourd’hui par l’enquête des Marges d’après la récente et judicieuse remarque de M.  […] Ainsi d’après cette délimitation, Mâcon, patrie de Lamartine, et Besançon, patrie de Victor Hugo seraient en pays d’oc.

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