» Nous croyons que Chateaubriand, ou Chateaubrillant (comme sa plume l’a écrit, soit par mégarde, soit d’après la parodie vulgaire) a mieux vu et plus loin qu’Horace Vernet ici ne l’imagine ; mais il n’est pas question de cela en ce moment. […] Que si l’on tient à savoir au juste les paroles dites par l’empereur Nicolas à Horace Vernet au sujet de la mort du duc d’Orléans, je les donnerai en propres termes, d’après une note digne de foi que j’ai sous les yeux, et qui a été écrite sous la dictée d’Horace lui-même. […] Je me sais bon gré de ma retenue pendant mon voyage et de n’avoir pas tout dit, car véritablement, d’après ce qui se fait ici par ordre supérieur, je crois que notre bon roi a voulu se ficher de moi en me chargeant de belles paroles ; car je ne puis douter que, d’un autre coté, il n’agisse autrement… » Évidemment, de part et d’autre, on l’avait chargé de simples politesses ; on ne l’avait pas pris très au sérieux comme ambassadeur.
L’ancienne France et la France nouvelle, le vieux maréchal disciple de Boufflers et le jeune colonel d’après Marengo se rencontrent dans un sentiment d’esprit patriotique et de moralité militaire élevée, Austerlitz semblait présager à Franceschi le plus beau sort. […] … Je serais bien garant, d’après l’entretien que je viens d’avoir avec lui, qu’il fut toujours le plus vertueux des hommes. » Je n’ai jamais oublié ce peu de mots et j’avoue que, quoiqu’ils ne m’aient rien appris de nouveau, j’ai cependant eu du plaisir à les entendre de la bouche de ce bon prêtre. […] Je dis ceci d’après la notice, mais les chercheurs les plus compétents auxquels je me suis adressé n’ont pas retrouvé trace, je dois le dire, de ce prix de Home qu’il aurait obtenu.