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1643. (1888) Impressions de théâtre. Première série

Mais, du reste, même aux époques où il était le plus réglé, notre théâtre est resté, dans son ensemble, beaucoup plus libre qu’il ne paraît à ceux qui n’en jugent que d’après les œuvres léguées et consacrées. […] D’après eux, il est impossible et même inconcevable qu’une « femme du monde » parle et agisse comme Francine, ni que ses amis lui parlent comme ils font (Ah ! […] Tout son rôle consiste à énumérer à Francillon les occupants des cabinets particuliers (au 3 l’intrépide Vide-bouteille et le Phoque ; au 4, la petite duchesse et Laure de Noves, etc.), à tutoyer Pinguet et, quand Francillon est partie, à s’attabler avec lui devant le buisson d’écrevisses, — le buisson où, d’après Grosclaude, Jéhovah apparaît à M.  […] Dans cette origine l’homme lit sa destinée : il doit séparer en lui les deux éléments dont il est formé, le pur de l’impur, Bacchus des Titans ; cette purification, commencée maintenant, continuée à travers des existences successives, le conduira à l’existence finale, où, délivré des misères humaines, il se reposera dans la béatitude infinie. » (Bersot, d’après le Sentiment religieux en Grèce, par M. 

1644. (1920) Impressions de théâtre. Onzième série

Il ne faut donc plus qu’opter entre le principe de Vivès et celui de Rousseau ; pour le demeurant, on considérera le tempérament, le caractère, la condition et le sexe de l’enfant que l’on voudra « former » ; et, au surplus, on se décidera d’après les circonstances. […] Agnès y est unique ; les autres personnages, même les plus ignorants, savent beaucoup de choses qu’Agnès ne soupçonne point ; ils en savent trop pour être bons simplement, et trop peu pour l’être grandement et pour retrouver cette bonté qui, à en juger d’après Agnès, serait peut-être le fond de l’homme, et aussi de la femme.

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