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916. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »

Le grec était la langue défendue : c’était une grâce de plus pour un esprit curieux et libre. […] Ajoutez à cela le goût des ouvrages curieux et rares, et des monstruosités intellectuelles ; peut-être un grain de folie ; pourquoi n’oserais-je pas le dire ?

917. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

En Italie, où les circonstances le firent aller très jeune, il apprit que « pour écrire comme il faut il fallait se proposer de bons exemples, et que les bons exemples étaient renfermés dans un certain cercle d’années, hors duquel il n’y avait rien qui ne fût ou dans l’imperfection de ce qui commence ou dans la corruption de ce qui vieillit. » Il vit là de curieux exemples de superstition classique : un gentilhomme vénitien qui, à son jour de naissance, avait coutume de brûler un exemplaire de Martial en l’honneur de Catulle ; un autre délicat, qui faisait voir à son fils, dans les Métamorphoses d’Ovide, le commencement de la décadence latine. […] Il y a de curieux témoignages de l’enthousiasme qu’excitèrent les lettres de Balzac.

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